« L’axe Draghi-Macron peut être le pilier de l’Union européenne ».

« L’axe Draghi-Macron peut être le pilier de l’Union européenne ».

Depuis juillet 2020, Luca de Meo, un excellent dirigeant italien, est à la tête de Renault. Personne ne pense que le plus grand constructeur automobile français est soudainement devenu italien, ni que les investissements italiens dans d’autres pays de l’UE sont considérés comme dangereux et mis sur le même plan que les investissements chinois, comme cela se produit parfois à Rome. Les relations entre la France et l’Italie sont solides et profondément enracinées dans l’histoire, la culture, l’économie, l’art et la coopération.

« Europe et coronavirus : pourquoi la société prudente vaut mieux que la société sans risque ».

« Europe et coronavirus : pourquoi la société prudente vaut mieux que la société sans risque ».

Nous vivons une période darwinienne. Dans ces moments-là, ce n’est pas le plus fort qui gagne, mais celui qui démontre la meilleure capacité d’adaptation et de transformation : une capacité dont l’Union a montré qu’elle disposait avec le plan de relance, tout en luttant pour la santé et son rôle dans le monde.

« L’Europe est une communauté démocratique à défendre.

« L’Europe est une communauté démocratique à défendre.

Nous sommes à un tournant de l’Europe. Comme vous le soulignez à juste titre, la bataille de l’État de droit n’est pas une négociation comme les autres. Avec Emmanuel Macron, nous défendons l’identité même de notre Union : non pas une simple association d’États, mais une véritable communauté démocratique. Tous les citoyens doivent avoir la garantie que nous serons toujours à leurs côtés, au besoin même contre leurs gouvernements s’ils violent les valeurs européennes fondamentales. Nous parlons des langues différentes, nous venons de pays différents et d’histoires différentes, nous avons des idées différentes, mais il y a quelque chose de très profond qui nous unit : le respect de la dignité humaine, de la liberté, de la démocratie. Et c’est cela l’identité européenne, après deux guerres civiles européennes, après la Shoah, après la Résistance.

« Il y a 750 milliards de raisons pour lesquelles l’Europe est bonne pour l’Italie. »

« Il y a 750 milliards de raisons pour lesquelles l’Europe est bonne pour l’Italie. »

L’Italie est déjà le premier bénéficiaire de la réponse européenne et le sera encore plus si nous maintenons la pression politique dans les mois à venir. Quel est le montant déjà disponible pour l’Italie en tant que réponse d’urgence à la crise ? Il s’agit de 15 à 20 milliards de la SURE, de 35 milliards de la BEI, de 36 milliards du MES et de 6 à 7 milliards supplémentaires du budget de l’UE pour la période 2014-2020. À cela s’ajoute la proposition d’Ursula Von der Leyen « Next Generation », qui prévoit 80 milliards de subventions et 90 milliards de prêts, toujours pour l’Italie. Total : 250 à 255 milliards, soit environ 15 % du PIB italien.

M. Renzi a réduit de moitié le nombre de procédures d’infraction engagées par l’UE. Et notre crédibilité a augmenté. »

M. Renzi a réduit de moitié le nombre de procédures d’infraction engagées par l’UE. Et notre crédibilité a augmenté. »

Cher rédacteur,
Hier, votre journal a dénoncé à juste titre l’augmentation inquiétante du nombre de procédures d’infraction de l’UE ouvertes contre l’Italie depuis le début du gouvernement Conte : déjà 14, à un rythme d’environ 1,5 par mois. Et d’autres suivront dans les semaines à venir. Au début du gouvernement Renzi, l’Italie était le pays qui comptait le plus grand nombre d’infractions parmi les principaux pays de l’UE. Une véritable honte européenne pour l’un des États fondateurs. À la fin du mois de février 2014, on en comptait même 121, et la tendance était à l’augmentation continue.

Le Conseil européen et le choix de Renzi

Le Conseil européen et le choix de Renzi

Éditorial du Corriere della Sera du 18/02/2019. Monsieur le DirecteurEn référence au commentaire de Paolo Valentino intitulé « Renzi “regrette” son choix de Mogherini », dans lequel il évoque la prétendue erreur de ne pas avoir nommé Enrico Letta à la présidence du Conseil européen, je tiens à préciser que le président de l’époque, Matteo…